Le Bouvier bernois est réputé être un chien pétri de bonnes dispositions. En est-il pour autant capable de s’accommoder de la présence d’un chat dans son entourage et de développer une cohabitation saine avec le félin ? Voici des éléments de réponse avec Le Mag des Chats.

Un point sur le caractère du Bouvier bernois

À l’origine, utilisé dans les Alpes suisses pour garder les troupeaux de moutons et de vaches, le Bouvier bernois a gardé ses bonnes dispositions d’obéissance, lors de son transfert à la vie domestique. Ce chien est également réputé pour sa loyauté envers ses proches, à l’endroit desquels il se montre d’une grande gentillesse. L’animal est d’ailleurs particulièrement sensible à toute forme de violence. Un aspect qu’il faudra prendre en compte dans le cadre de son éducation et de son dressage. Sans aller jusqu’à l’agressivité, le Bouvier bernois a, en outre, préservé de ses origines un sens fort de la protection : il garde vaillamment ses maîtres, opposant des aboiements nets à l’intrusion de tout étranger. En somme doté d’un caractère tranquille et équilibré, ce chien peut même se présenter comme peureux dans les situations où il ne maîtrise pas bien sa place. Raison pour laquelle les spécialistes de cette race recommandent de le socialiser très tôt. Une fois adapté, le Bouvier bernois fait vite remonter en surface sa capacité à partager l’existence d’autres bêtes.

Prendre des dispositions pour faciliter la cohabitation

Même si le Bouvier bernois semble être tout disposé à accepter la présence d’un chat dans les parages, il faudra préparer les deux comparses à cette existence commune. La meilleure façon de s’y prendre est, bien entendu, de les familiariser à cette cohabitation dès leur plus jeune âge. L’acceptation se fera alors de façon naturelle. Autrement, la mise en présence des animaux doit se faire de façon méthodique. Le Bouvier bernois étant connu pour son calme, il vous sera facile d’introduire tout en douceur le nouveau chat. Laissez-lui le temps de s’habituer à l’odeur de son petit compagnon, en votre présence. Laissez-le s’adapter peu à peu, en le laissant s’approcher un peu plus du félin, mais en gardant le contrôle sur ses réactions. Dès que vous identifiez un signe de nervosité, il faudra mettre fin à la rencontre et recommencer à un moment où les animaux sont plus détendus.

L’étape intermédiaire consiste à placer les deux animaux dans des pièces différentes. Cela offrira au chien l’occasion de pousser plus loin ses explorations quant aux singularités de cette autre boule de poils. S’il y a moyen de les placer de part et d’autre d’une cloison vitrée, ce serait l’idéal. Le chien constatera à loisir les différents gestes du félin : jouer, manger dans sa gamelle, s’enrouler dans son coin pour dormir. Au bout d’un certain temps, essayez de les laisser seuls dans la même pièce, mais en prenant tout de même la précaution d’élever une barrière de protection entre les deux. À ce stade, l’un et l’autre auront normalement compris de quoi il retourne et sont préparés pour établir une cohabitation où les territoires respectifs sont définis et assimilés.

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