La fugue est la hantise de tout maître. En effet, un chien qui s’enfuit, puis se perd, court des risques importants. Il peut finir assoiffé ou affamé, être renversé par une véhicule, se faire attaquer par un autre animal, se faire voler par une personne malveillante… Si le bouvier bernois n’est pas un fugueur dans l’âme comme peut l’être l’husky, il reste très curieux et sociable. Cette sociabilité le fait aller vers les gens, ce qui cause parfois des fugues quand il est seul et souhaite trouver un compagnon. Apprenez-lui très vite les bons comportements et prenez les mesures nécessaires pour sa sécurité.

Un chien qui écoute fugue plus rarement

Très affectueux, le bouvier bernois se montre parfois têtu, notamment lors des promenades. Pour un maître, la solution de facilité est alors de le promener sans cesse en laisse quitte à devoir tirer sur la corde comme un fou quand son gros toutou de 50 kg se montre persistant. Ce n’est pas une bonne idée.

Un chien bien dressé marche au pied, écoute le rappel et ne court pas dans tous les sens en présence de son maître. Ces bonnes pratiques s’apprennent dès le plus jeune âge et nécessite de la patience. Les premiers mois, emmenez votre chien dans des espaces déserts et apprenez-lui le rappel. Fonctionnez avec une éducation positive. Elle montre toujours des résultats rapides par rapport aux punitions bêtes et sans fondement. Puis, quand le chien commence à comprendre, réitérez l’exercice dans des lieux où il y a un peu de monde comme des parcs. Le chien doit impérativement rester concentrer sur vous et non aller renifler les passants. En parallèle, prenez l’habitude de le sortir détaché dans des lieux présentant aucun danger (pas de route à proximité).

En procédant ainsi, votre bouvier bernois apprend à vous suivre qu’importe les distractions qui se présentent à lui. Normalement, cela bride sa curiosité sans nuire à son caractère sociable. En votre absence, il ne cherchera plus par tous les moyens à partir à la découverte de nouvelles choses. Si c’est le cas, prenez les mesures qui s’imposent.

Une clôture anti-fugue pour une sécurité de chaque instant

Quand vous êtes dehors avec votre animal, vous pouvez le suivre dans ses déplacements. S’il prend l’habitude de partir en courant sans vous écouter, reprenez la laisse et refaites des séances d’éducation dans des lieux dégagés. Des cours avec un comportementaliste canin montrent aussi de bons résultats.

À la maison, sécurisez votre jardin. À moins de disposer d’un long mur en pierres infranchissable, les passages pour s’enfuir sont nombreux pour un bouvier. Avec sa taille imposante, il peut sauter au-dessus des petites clôtures, tandis que sa force et son endurance lui permettent de creuser des trous en-dessous des grillages. D’autres points vulnérables existent (portail qui s’ouvre facilement, absence de barrière à certains endroits…). Dans ces cas-là, la seule solution viable reste la clôture anti-fugue. Le système est simple. Votre bouvier reçoit un collier autour de son cou. De votre côté, vous balisez les limites qu’il ne doit pas franchir à l’aide d’un fil. Si le chien dépasse ces limites, un boîtier mis dans votre maison envoie une stimulation au collier. Votre compagnon perçoit alors une forte gêne, ou une douleur selon l’intensité paramétrée, et comprend l’interdit. Infliger une douleur ne fait jamais plaisir, mais cela peut lui sauver la vie. Pensez-y.

Afin d’aider l’animal et de ne pas le traumatiser, veillez à montrer des signes visuels au niveau du fil enterré. Des petits drapeaux font l’affaire pour l’avertir. Vous pouvez aussi rester avec lui les premières fois où il teste la clôture et lui signifier l’interdit par la voix quand il reçoit la stimulation. Il comprendra alors mieux la raison de cette douleur.

En combinant une excellente éducation et une clôture sécurisante, vous réduisez considérablement les risques de fuite.

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